Rendez-vous du 15 avril au 29 mai 2022 à la basilique Saint-Vincent à Metz, ouverte du mercredi au dimanche de 14h00 à 18h00.
Julia Fullerton-Batten vit à Londres. Photographe d’art reconnue pour son récit visuel cinématographique, ses projets de grande envergure s’articulent autour de thèmes spécifiques.
Chaque image embellit son sujet dans une série d’histoires narratives, en utilisant des tableaux et des techniques d’éclairage sophistiquées.
L’utilisation par Julia de lieux inhabituels, de décors très créatifs, de mannequins, accentués par un éclairage cinématographique, sont les caractéristiques de son style. Elle insinue des tensions visuelles dans ses images et les imprègne d’une mystique qui incite le spectateur à réexaminer continuellement l’image.
Son travail artistique est mondialement reconnu et exposé. Elle a remporté d’innombrables prix dans le monde entier, est souvent représentée, a publié deux livres, est ambassadrice Hasselblad, conférencière lors d’ateliers internationaux et jurée de concours.
Elle possède une collection permanente à la National Portrait Gallery, au Musée de l’Elysée, au Musée de Lausanne et à la Collection parlementaire d’art des Chambres du Parlement.
Bout d’essais a accueilli en février 2022 Julia Fullerton-Batten pour une résidence de recherche et de création afin de réaliser une série d’œuvres sur la Ville de Metz.
Cette artiste succède à Le Turk, venu réalisé en 2019 l’œuvre monumentale Ode à Metz.
Julia Fullerton-Batten lebt in London. Als Kunstfotografin, die für ihre filmischen, visuellen Erzählungen bekannt ist, drehen sich ihre groß angelegten Projekte um spezifische Themen.
Jedes Bild verschönert sein Motiv in einer Reihe von narrativen Geschichten, indem Gemälde und ausgefeilte Beleuchtungstechniken Verwendung finden.
Julias Verwendung von ungewöhnlichen Orten, kreativen Dekorationen, Fotomodellen, die durch eine filmische Beleuchtung betont werden, sind charakteristisch für ihren Stil. Sie deutet visuelle Spannungen in ihren Bildern an und durchdringt sie mit einer Mystik, die den Zuschauer anregt das Bild stets neu zu betrachten.
Ihre künstlerische Arbeit wird weltweit geschätzt und ausgestellt. Sie hat weltweit zahlreiche Preise gewonnen, wird oft ausgestellt, hat zwei Bücher veröffentlicht, ist Hasselblad-Botschafterin, Referentin bei internationalen Workshops und Wettbewerbs-Jurorin.
Sie besitzt eine permanente Ausstellung in der National Portrait Gallery im Elysée-Museum in Lausanne und in der parlamentarischen Kollektion der Künste der Parlamentskammern.
Bout d’essais wird Julia Fullerton-Batten im Februar 2022 für einen Forschungs- und Kreations-Aufenthalt willkommenheißen, um eine Reihe von Werken über die Stadt Metz zu verwirklichen. Diese Künstlerin folgt Le Turk, der im Jahr 2019 das monumentale Werk Ode à Metz verwirklicht hatte.
Édouard Elias témoigne des crises sociales et humanitaires à travers le monde : guerres, exodes, répression, pauvreté. Autant préoccupé par le récit recueilli auprès du sujet que par sa perception par le public, il explore tous les procédés lui permettant de créer un lien autre que simplement informatif autour de ses histoires.
Sa photographie évolue, au départ concentrée sur une pratique « news » lors du conflit syrien ou il a suivi les différentes offensives rebelles sur le front opposé à l’armée de Bachar El Assad. Capturé par l’Etat Islamique pendant son quatrième reportage, il sera retenu 11 mois en otage. Il couvre ensuite pour les plus grands médias nationaux différents lieux de crises et de combats, comme une immersion auprès des sauvetages de réfugiés en Méditerranée, la fuite de populations civiles autour du lac Tchad lors des exactions de Boko Haram, l’hôpital du docteur Mukwege, prix Nobel de la paix 2018 en république Démocratique du Congo, les centres éducatifs fermés pour jeunes délinquants en France ou encore dernièrement un travail sur deux tranchées ennemies, face à face, dans le Donbass, à l’est de l’Ukraine.
Son approche se dirige ensuite vers une méthodologie plus lente, où l’intimité avec son sujet créée une pratique immersive de sa photographie, au plus proche des histoires afin de ne pas témoigner seulement d’un contexte mais d’émotions.
Depuis 2016 il collabore avec Fanny Boucher, maitre d’art en héliogravure. Ainsi, munis de presses taille-douce, ils sillonnent la France autour de projets éducatifs auprès des jeunes générations.
Janvier 2017 / Irak – Qayyarah / Le puit 77
Depuis l’été 2016, à Qayyarah, bourgade au bord du Tigre, près de la ligne de front de Mossoul, les ingénieurs de la compagnie pétrolière Naft Shamal ( Pétrole du nord ) luttent pour éteindre les puits de pétrole incendiés par l’état islamique.
Les nuages obscurs saturent le ciel, l’air est puant, le soleil bouché. Le sol est un épais marécage noir de pétrole luisant.
Les moyens techniques sont dérisoires, les hommes se battent ici avec leur savoir faire, leur ténacité, ils surpassent leurs limites. Ce sont les mêmes qui déjà 2004, à Kirkouk, risquaient leur vie à éteindre un oléoduc qu’Al Qaida faisait « sauter sans arrêt » sous les tirs de mortiers.
Le puit 77 est un rebelle. Ils bricolent des cahutes de tôle qu’un bulldozer chaque jour pousse vers le feu. Les pompiers s’y protègent, progressent, font passer des lances à eau pour refroidir la terre, pas à pas, courbés contre les flammes vers la tête du puit. Soutenus par un étrange engin de chantier, ils tentent d’étouffer la fournaise par l’injection d’un mélange d’eau salée et de ciment.
Ici on n’utilise pas de nitroglycérine pour souffler l’incendie, l’objectif est la tête de puit tordue par les explosifs de Daesh.
Depuis des semaines, ils sont prêts du but, la température chute, la flamme s’affaisse, mais soudain le souffle bondit vers le ciel, les hommes doivent reculer. Ils ne rendent pas les armes. Ici, comme sur le front de la vieille ville de Mossoul, ces hommes continuent de chercher ce passage où rien ne luit.
Les images d’Édouard ont étés exposées entre autre au Centre National des Arts & Métiers, au site du Pont du Gard, classé patrimoine mondial de l’UNESCO, au festival des libertés à Bruxelles, au Musée National de Chine à Pékin.Elles ont également étés accueillies à la galerie Polka Paris, au Grand Palais, à la Fondation Michelangelo à Venise ainsi que à la London Craft Week. Son travail a été acquis par le musée national des armées des invalides pour leur fond photographique. Édouard a reçu pour son travail le Prix visa d’or Remi Ochlik à Visa pour l’image, le prix Sergent Vermeille a été reçu au World Press Photo Masterclass, etc.
Edouard Elias zeigt soziale und humanitäre Krisen der ganzen Welt : Krisen, Migration, Repression, Armut. Sowohl um die Geschichten hinter seinen Themen als auch um die Wahrnehmung der Öffentlichkeit sorgt er sich und erkundet alle Techniken, die es ihm erlauben Verknüpfungen zu schaffen, die nicht nur rein informativ sind.
Seine Fotografie entwickelt sich weiter, zu Beginn konzentrierte sie sich noch auf die “News-Praxis” zu Konflikt in Syrien, wo er die verschiedenen Offensiven der Rebellenfront gegen die Armee von Machthaber Assad verfolgte.Als Geisel des Islamischen Staates während seiner vierten Reportage sollte er 11 Monate in Gefangenschaft gehalten werden. Im Anschluss deckte er für die größten nationalen Medien verschiedene Krisenherde und Konfliktschauplätze ab, so taucht er beispielsweise ein in die Flüchtlingsrettungen auf dem Mittelmeer, in die Flucht de Zivilbevölkerung rund um den Tschadsee vor den Gewaltausschreitungen der Boko Haram, in das Hospiz des Doktors Mukwege in der Republik Kongo, Friedensnobelpreisträger von 2018, in die geschlossenen Schulen für junge Straftäter in Frankreich oder auch zuletzt in eine Arbeit über die verfeindeten Linien, die sich im Donbass in der Westukraine gegenüberstehen.
Sein Ansatz richtete sich danach auf eine eher langsame Methodik, wo die Vertrautheit mit seinem Subjekt eine immersive fotografische Praxis erzeugt, so nah wie möglich an seinen Geschichten, um über den Kontext hinaus von Emotionen zu berichten.
Seit 2016 arbeitet er mit Fanny Boucher zusammen, einer Meisterin des Kupferlichterdruckes. Ausgerüstet mit Kupferstichpressen durchpflügen sie so ganz Frankreich mit ihren erzieherischen Projekten für jüngere Generationen.
Olivia est née à Paris en 1979. Après des études littéraires, elle s’oriente vers la photographie et débute un travail d’auteur à partir de 2003. Elle suit les cours des universités Paris VII / Paris VIII et de l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs. Elle est diplômée d’un Deug de Lettres Modernes (2002), d’une Maîtrise en Photographie (2005) et d’un Master en Art Contemporain & Nouveaux Médias (2007).
Dans ses images, la mise en scène flirte avec le réel et cela dès les premiers travaux exposés en 2010, lors du Festival Off des Rencontres Internationales de la Photographie à Arles. Olivia voyage à Berlin, à New York, en Guyane. Elle explore ensuite de façon plus personnelle une végétation tropicale et dense.
Olivia travaille sur la perception et la métamorphose du paysage, en imaginant des dispositifs visuels qui posent la question du vrai et du faux, du naturel et de l’artificiel.
Inlassable voyageuse, elle se rend régulièrement en Indonésie, fascinée par l’aptitude des communautés traditionnelles à tisser des liens avec le monde végétal. Elle interroge la place de l’homme dans son environnement premier et explore la dimension mythique et mystérieuse des forêts dans son dernier travail, qui relève à la fois du conte et de l’enquête ethnographique.
Olivia wurde 1979 in Paris geboren. Nach ihrem Literaturstudium wandte sie sich der Fotografie zu und begann 2003 ihre Arbeit als Autorin. Sie studierte an den Universitäten Paris VII / Paris VIII und an der Ecole Nationale des Arts Décoratifs. Sie hat einen Deug de Lettres Modernes (2002), eine Maîtrise der Fotografie (2005) und einen Master in zeitgenössischer Kunst und neuen Medien (2007).
In ihren Bildern flirtet die Regie mit der Realität und das seit ihren ersten ausgestellten Stücken während des Festivals Off des Rencontres Internationales de la Photographie in Arles im Jahr 2010. Olivia reist nach Berlin, nach New York, in Guyana. Sie erkundet anschließend auf persönlicherer Weise eine dichte tropische Vegetation.
Olivia arbeitet an der Wahrnehmung und Metamorphose der Landschaft, indem sie visuelle Mittel erfindet, die die Frage nach dem Wahren und dem Falschen, dem Natürlichen und dem Künstlichen aufwerfen.
Als unermüdliche Reisende, begibt sie sich regelmäßig nach Indonesien und ist fasziniert von der Fähigkeit traditioneller Gemeinschaften, Verbindungen zur Pflanzenwelt zu schaffen.
Sie hinterfragt den Platz des Menschen in seinem primären Lebensraum und erkundet in ihrer letzten Arbeit die mystische und mysteriöse Dimension der Wälder, die sowohl eine Erzählung als auch eine ethnografische Untersuchung darstellt.
PixxelCult est une association allemande qui valorise la photographie documentaire. L’activité essentielle est la construction d’une collection en ligne visible sur pixxelcult.de
Cette banque d’images englobe tous les aspects visibles de la Grande Région. Les photographes, qu’ils soient professionnels ou amateurs, peuvent postuler et envoyer leurs séries. Un jury compétent, dont les membres sont conseillers d’exposition, galeristes ou conférenciers dans la Grande Région, décide de l’entrée de nouveaux travaux dans les archives.
Pour le festival Photographie mon Amour, PixxelCult présente trois des 93 séries que comporte sa collection :
– Kurt Schapper esquisse avec “Das Land von Seltz und Wissembourg”, une Alsace peu spectaculaire au-delà du colombage et du folklore.
– Angelika Perhoc évoque un monde en voie de disparition. Sa série “zuhause am Werk” traite des cités ouvrières sur des sites d’industrie lourde en Lorraine, au Luxembourg, en Wallonie et en Sarre.
– Originaire d’Allemagne et vivant en Lorraine, Alix Häfner pose un regard sobre sur des paysages familiers avec sa série “Covid-Grenzen”. Des frontières visibles et invisibles ont tenu soudainement les gens à distance lors de la pandémie.
Déclaration
Le 16 mars 2020, l’Allemagne a décidé de fermer ses frontières après les effets dévastateurs de la pandémie de COVID-19.
Cette décision est avant tout d’ordre politique et sanitaire. Il reste cependant déconnecté d’une réalité propre aux travailleurs frontaliers. En particulier, je m’interroge sur la frontière franco-allemande entre la Sarre et le Grand Est, mais d’autres frontières risquent d’être concernées par des problèmes similaires.
Ce documentaire pose un regard sans artifice sur ces paysages traversés par la frontière entre ces deux états. Un regard calme et curieux, loin des polémiques et des accusations. Les médias allemands, français et internationaux ont traité de cette situation exceptionnelle et de ses conséquences. Il y a eu beaucoup de « bruit » autour de la fermeture de ces frontières, des nouvelles honteuses et haineuses, et de vieilles peurs (que l’on croyait enterrées) enfin réveillées.
Ces photographies tentent de marquer et de reconnaître ce fait historique. Ils sont destinés à être des observations de terrain, des preuves picturales in situ. Ils fonctionnent comme un long écho silencieux du bruit médiatique éphémère. Ils étudient ce paysage et son identité, ils l’interrogent et l’interrogent.
Cette documentation témoigne également de mon désarroi très personnel face à cette situation sans précédent.
La réalité des frontières est la réalité des frontaliers (travailleurs ou non), des citoyens français et allemands qui vivent d’un côté ou de l’autre, des paysans qui vivent d’un côté et travaillent de l’autre, de l’Allemand qui gagne son pain en France et fait ses courses en France (parce que c’est mieux), des Français qui vont chez DM et Aldi (parce que c’est moins cher), de l’Allemand qui achète sa maison en France parce que le marché immobilier est moins cher, des Français qui vont en Allemagne pour travailler parce que les salaires sont plus élevés et qu’il y a plus d’offres, et il y a des Allemands qui tombent amoureux des Français (et vice versa), de bonnes auberges françaises, des cigarettes allemandes bon marché, de l’essence moins chère en Allemagne, des centres culturels et des institutions à France,des centres-villes pittoresques et authentiques en France, des marchés de Noël en Allemagne.
L’identité de ces régions est TRANSFRONTALIÈRE, les cultures se frottent les unes aux autres et une certaine INTER-dépendance s’est développée au cours de l’histoire. Vue métaphoriquement, cette frontière entre la Sarre et le Grand Est n’est ni claire ni précise, elle est perméable, variable, plus ou moins graduée ou pointillée. Elle est en vie.
Je suis franco-allemand. Je vis en Allemagne, ma famille habite ici aussi, j’ai mon atelier d’artiste ici, mais je travaille principalement en France, mon conjoint est français et l’essentiel de ma vie sociale et culturelle se déroule en France.
Le 16 mars, l’Allemagne ferme ses frontières et la France est en confinement.
Je pars précipitamment de Nancy pour retourner à Sarrebruck.
Je me sens coupé en deux, les fesses entre deux chaises, en pleine dissonance cognitive.
Mes amis sont enfermés en France et j’enseigne le français à distance à mes élèves. Je suis en Allemagne, il fait beau et les restrictions nationales me permettent de sortir. Je passe mon temps libre (de mars à mai 2020) à randonner le long de la frontière entre la Sarre et le Grand Est avec mon appareil photo, à planter mes pieds dans le sol allemand, à regarder la France à contre-jour et les contrastes entre nos deux pays pour voir la différence radicale entre théorie et pratique, le désenchantement d’une utopie européenne inscrite dans le paysage franco-allemand.
PixxelCult ist der Name eines Vereins, der Fotografie in dokumentarischen Stilen fördern will. Eine wesentliche Aktivität ist der Aufbau der Online-Sammlung unter pixxelcult.de
Dieses Bildgedächtnis umfasst alle sichtbaren Aspekte der Großregion. Fotograf*innen, egal ob Profi oder Amateur, können sich mit ihren Serien bewerben. Eine kompetente Jury, deren Mitglieder als Kurator*innen, Galerist*innen oder Dozent*innen in allen Teilregionen tätig sind, entscheidet über die Aufnahme neuer Arbeiten ins Archiv.
Beim Festival „Photographie mon amour” präsentiert PixxelCult drei aus derzeit 93 Serien in seiner Sammlung:
– Kurt Schapper skizziert mit „Das Land von Seltz und Wissembourg”, ein unspektakuläres Elsass jenseits von Fachwerk und Folklore.
– Angelika Perhoc erinnert an eine im Verschwinden begriffene Lebenswelt. Ihre Serie „zuhause am Werk”, handelt von Arbeitersiedlungen an Standorten der niedergegangenen Schwerindustrie in Lothringen, Luxemburg, Wallonien und im Saarland.
– Alix Häfner, die aus Deutschland stammt und in Lothringen lebt, wirft mit ihrer Serie „Covid-Grenzen” einen nüchternen Blick auf vertraute Landschaften. Sichtbare und unsichtbare Grenzen hielten in der Pandemie plötzlich die Menschen auf Distanz.
Mathieu Asselin, né en 1973, vit à Arles, en France.
Son travail est principalement constitué de projets documentaires d’investigation à long terme.
Son dernier livre « Monsanto : Une enquête photographique » a reçu un accueil international : remportant le Dummy Award du Kassel FotoBook Festival en 2016, l’Aperture Foundation First Book Award en 2017 et a été présélectionné pour le prix de la Deutsche Börse Photography Foundation en 2018.
Monsanto® compte plus de 50 Superfund Sites (des zones contaminées ultra-prioritaires) au sein des seuls États-Unis. Ces sites affectent des centaines de communes et leurs environs, avec des conséquences sanitaires et écologiques désastreuses sur le territoire américain comme ailleurs.
Pour autant, Monsanto®, s’appuyant sur ses relations au sein de l’administration américaine – la Food and Drug Administration en particulier – et d’autres centres de pouvoir dans le monde, continue d’opérer à sa guise. Survivant contre vents et marées, la firme n’hésite pas à répandre des technologies et des produits qui inquiètent les scientifiques et les organisations humanitaires et écologiques du monde entier quant à leur impact sur la santé, la sécurité alimentaire et l’environnement – des domaines intrinsèquement liés à la question de notre survie sur cette planète.
Mathieu Asselin, geboren 1973, lebt im französischen Arles.
Sein Werk besteht hauptsächlich aus langfristiger, dokumentarischer Aufklärungsarbeit.
Sein letztes Buch “Monsanto: une enquête photographique” ist international beachtet worden. 2016 ausgezeichnet mit dem Dummy Award der kasseler Fotobook Festivals erhielt er den First Book Award der Aperture-Stiftung 2017 und wurde im Voraus für den Preis der Deutschen Börse Photography Foundation 2018 ausgewählt.
Monsanto verantwortet über fünfzig sogenannte Superfund Sites, also stark verschmutzte Gebiete, allein innerhalb der Vereinigten Staaten. Diese Gebiete beeinflussen hunderte Städte in ihrer Umgebung mit katastrophalen gesundheitlichen wie ökologischen Auswirkungen in Amerika und anderswo.
Dennoch agiert Monsanto weiterhin nach Belieben und stützt sich dabei auf seine Beziehungen zur amerikanischen Administration – insbesondere zur Food and Drug Administration – und anderer Machtzentren weltweit. Allen Hindernissen zum Trotz zögert das Unternehmen nicht Technologien und Produkte zu vermarkten, die Wissenschaftler und humanitäre und ökologische Organisationen bezüglich ihres Einflusses auf Gesundheit, Nahrungsmittelsicherheit und Umwelt beunruhigen – Themen, die intrinsisch mit unserem Überleben auf diesem Planeten verbunden sind.
© 2025 Photographie mon amour