Un festival de photographie à Metz

Pour cette première édition, nous avons voulu organisé à un événement convivial, gratuit et ouvert à tous, propice au partage et aux échanges entre passionnés de photographie, artistes, amateurs et professionnels de l’image.

 

Ce festival éclectique est dédié aux différents champs de la photographie. Il tend à rassembler tous les acteurs œuvrant à Metz, dans la Grande Région et au-delà, en faveur de sa création et de sa diffusion, et contribue à rendre accessible la photographie à tous les publics. Nous avons accueilli en 2019 des intervenants venant de France, du Luxembourg, de Belgique et d’Allemagne.

 

Adeptes ou juste curieux, artistes en devenir ou déjà reconnus, tous les visiteurs et participants étaient conviés à s’approprier ce médium artistique.

En préambule du festival et jusqu’au mois de juin 2019, plusieurs activités photo étaient proposées : marathons photo, studios participatifs, ateliers de découverte…

 

De février à avril 2020, une œuvre exclusive a été réalisée par l’artiste photographe Le Turk, en résidence dans nos locaux.

 

Du 19 avril au 19 mai 2020 à la basilique Saint-Vincent, quatre artistes photographes méticuleusement sélectionnés pour notre festival nous ont partagé leur vision singulière du monde.

 

Les 4 et 5 mai à BLIIIDA, tiers-lieu de création, de production et d’innovation artistique et numérique, ont été organisés des conférences, des workshops, des animations de découverte tout public, des présentations d’artistes et de professionnels, une bourse photo…

Les intervenants

Hélène Virion

Le Turk

Bruno Amsellem

Camille Gharbi

Joël Nepper

Rémy Lapleige

Som Picture

Laura Aubrée

Calin Kruse

La Conserverie

Fim Washi

OPENEYE

Profession Photographe

La Cour des grands

Carré des Bulles

S.H.I.Z.U.K.A.

Zéro Degré

Mr Bios

Les expositions

Hélène Virion

Caelestis

De pesantes nuées en nuées d’encre, les photographies d’Hélène Virion nous entraînent dans des univers oniriques où nos perceptions habituelles n’ont plus court.

À fleur d’eau comme en plein ciel, elle se joue du réel, de ses reflets et de ses mirages pour constituer des mondes célestes flirtant avec des non-lieux.

Le Turk

10 ans d’images

Pour cette exposition rétrospective, Le Turk a présenté sa dernière série Opera Mundi ainsi que des pièces issues de ses séries précédentes. Une scénographie basée sur les coulisses de son travail montrait l’envers du décor. Il dévoila également sa fresque « Ode à Metz » réalisée en 2019 dans le cadre de sa résidence chez Bout d’essais.

Camille Gharbi

Preuves d’amour

Cette série de photographies cherche a questionner la violence domestique et la réponse que nous lui faisons, à travers son expression la plus extrême : l’homicide conjugal.

Bruno Amsellem

Rohingyas

Les reportages de Bruno Amsellem témoignent de sa volonté de « donner à voir » les souffrances humaines et les combats qui en découlent. En Birmanie, les Rohingyas font partie des minorités les plus persécutées de la planète…

Visite virtuelle des expositions

Visite virtuelle réalisée par Raoul Gilibert et Pascal Renard.

Le Turk en résidence

Le Turk​

Il serait difficile de trouver d’autres motivations à la réalisation de cette fresque que mon amour inconsidéré pour la France, et pour Metz. Cette ville je l’ai découverte il y a maintenant quelques années. Et depuis mes premières déambulations dans ses rues, j’ai cette idée folle en tête : réaliser, ici, une œuvre monumentale dédiée à la ville. Quelque chose à la fois simple et complexe : une déclaration d’amour, onirique et charnelle, en même temps qu’une frise à la fois conceptuelle et chronologique. Trois tableaux, formant une seule et même œuvre pour illustrer comment Metz se raconte dans la France, et comment la France (et même une grande partie de l’Europe) se raconte dans l’Histoire de Metz.
L’idée m’incite naturellement à faire participer et faire figurer les messines et messins à la construction de ces photographies, que ce soit pour les figurants, les costumes, les décors et les savoirs faire indispensables à leur construction.

Né en 1983, Le Turk, d’abord passionné par le dessin, étudie la musique et la composition à l’Université et au Conservatoire de Tours. Quand il découvre la photographie en 2009 c’est pour y transposer tous ses désirs de théâtralité et ses obsessions picturales influencées par la bande dessinée et la peinture. Du polystyrène, du bois et de la peinture : il raconte ses histoires à travers de grandes mises en scène colorées, sorties d’un cinéma Fellinien, d’un théâtre burlesque ou d’une peinture de Jérôme Bosch. Remarqué rapidement par les galeries, il expose son travail de Paris à Hong Kong, en passant par la Belgique et l’Allemagne. Il réalise la campagne visuelle de certaines marques de prêt à porter où il continue d’imposer sa signature particulière. Nouvelle figure de la photographie française Le Turk, avec la sortie de son livre Opera Mundi en 2015 se fait connaitre aussi auprès d’un plus large public. Depuis cette date, il partage son temps entre ses master class où il se plait à transmettre son expérience, des projets cinématographiques et une nouvelle série photo qui débouchera sur un second recueil.

Détails des croquis réalisés par l’artiste

Découvrez les coulisses du travail de Le Turk

La fresque « Ode à Metz »

Workshop décors

Retour en images sur le workshop « Construction de décors » animé par Le Turk dans les locaux de Bout d’essais à Metz.

Les conférences

Retrouvez l’ensemble des conférences sur notre chaîne YouTube.

2 journées de conférences animées par Thomas Flagel

Journaliste de formation, Thomas Flagel écrit dans diverses publications : le magazine POLY dans la région Grand Est et les deux magazines nationaux Théâtre(s) et La Scène. Il participe à plusieurs ateliers pour des collégiens et lycéens.

Depuis 2017, il anime le festival de lectures d’auteurs contemporains Les Actuelles, ainsi que des rencontres publiques avec les artistes de la saison du TNS.

Résidence artistique, au croisement de la création et du partage

Conférence animée par Le Turk

Samedi 4 mai

3 H00

Né en 1983, Le Turk, d’abord passionné par le dessin, étudie la musique et la composition à l’Université et au Conservatoire de Tours. Quand il découvre la photographie en 2009 c’est pour y transposer tous ses désirs de théâtralité et ses obsessions picturales influencées par la bande dessinée et la peinture. Du polystyrène, du bois et de la peinture : il raconte ses histoires à travers de grandes mises en scène colorées, sorties d’un cinéma Fellinien, d’un théâtre burlesque ou d’une peinture de Jérôme Bosch. Remarqué rapidement par les galeries, il expose son travail de Paris à Hong Kong, en passant par la Belgique et l’Allemagne. Il réalise la campagne visuelle de certaines marques de prêt à porter où il continue d’imposer sa signature particulière. Nouvelle figure de la photographie française Le Turk, avec la sortie de son livre Opera Mundi en 2015 se fait connaitre aussi auprès d’un plus large public. Depuis cette date, il partage son temps entre ses master class où il se plait à transmettre son expérience, des projets cinématographiques et une nouvelle série photo qui débouchera sur un second recueil.

Le Turk revient sur sa résidence de deux mois chez Bout d’essais, vous explique les étapes de création de l’oeuvre « Ode à Metz » réalisée dans le cadre du festival Photographie mon amour et vous donne son point de vue sur les enjeux d’une résidence artistique.

Le Turk

Sommes-nous encore photographes ?

Conférence animée par Joël Nepper de Lanterne Magique

Samedi 4 mai

5 H00

Photographe Luxembourgeois dont le travail expérimental met en relation notre identité et l’environnement naturel. Co-fondateur de Lanterne Magique, structure artistique et pédagogique visant à préserver et transmettre des procédés devenus rares. Ce que la photographie nous a apporté est devenu si familier qu’il nous est difficile de l’apercevoir.
Joël propose de retracer l’histoire de la photographie dans ses grandes lignes en suivant les photographes de l’époque, mi-inventeurs, mi-artistes qui ont inventé les nouveaux codes que nous utilisons aujourd’hui, ou pas…

Joël Nepper

Joël Nepper

Photojournalisme : de la préparation à la vente de reportages

Conférence animée par Bruno Amsellem

Samedi 4 mai

7 H00

Bruno Amsellem débute une carrière de photographe au sein de l’hebdomadaire Lyon capitale en 1997. Il décide de devenir indépendant en 2000.

Il travaille régulièrement en commande avec Le Monde et Télérama et publie dans la presse, Le Nouvel Observateur, l’Express, Le Point, Paris Match, Le Figaro, Libération, etc. Il est représenté aujourd’hui par Divergence Images.

Cette conférence permet d’appréhender un reportage, de comprendre les étapes importantes à l’étude d’un projet, d’acquérir les connaissances pour décrypter ce qui se passe, tout autant que pour vous positionner et angler votre projet.

Bruno Amsellem

Où sont les femmes photographes ? Photographie et cécité

Conférence animée par Hélène Virion

Samedi 4 mai

9 H00

Photographe plasticienne et chercheure à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Hélène Virion est membre de l’Institut ACTE et collabore aux projets des équipes Fictions & Interactions et Art & Sciences. Elle est diplômée d’un doctorat en Arts & Sciences de l’Art obtenu sous la direction de Richard Conte à l’université Paris 1 où elle enseigne les Arts plastiques. En résonance avec ses expérimentations plastiques, ses recherches théoriques s’orientent particulièrement autour de la question du suspens et de la tension dans les images fixes et animées. Des recherches qui l’ont menée à contribuer à des projets et rencontres scientifiques notamment à Londres, Lausanne ou Beyrouth avant de codiriger en 2017 le colloque international Des Illusions, soutenu par l’université Paris 1, le CNRS et le Ministère de la Culture.

Elle publie chez l’ENS Louis-Lumière, les Presses Universitaires de Rennes, le magazine Next Level en Grande-Bretagne ou les éditions de l’Université de Kaslik (USEK) au Liban.

L’intervention présentée dans le cadre du festival Photographie mon amour propose de bousculer l’histoire de la photographie afin de mettre au coeur des enjeux de la visibilité qui leur est due les talents, les qualités photographiques de ces femmes qui prennent parfois bien plus de risques que leurs confrères masculins à l’instar de Laurence Geai ou Leila Alaoui tuée lors de l’un de ses projets photographiques pour Amnesty International au Burkina Faso. Ces femmes méritent à l’égal des hommes d’être considérées en regard de leurs sensibilités, de leurs regards de photographe et non de leur genre.

 

Hélène Virion

Mon expérience de YouTuber

Conférence animée par Som Picture

Dimanche 5 mai

8 H00

Chris (Som Picture) est passionné de photographie depuis plusieurs années. Il est également photographe professionnel et formateur. Il aime se qualifier de photographe d’humains. Cette définition englobe tous les styles qu’il affectionne, que ce soit en photographie personnelle ou en photographie commerciale. La photo lui permet d’être toujours au contact des gens qui ont quelque chose à raconter. Il est également le photographe de la chaîne YouTube “Améliorer ses photos”.

Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont probablement le meilleur outil pour faire connaitre son travail en tant que photographe. Mais est-ce que tout le monde peut y arriver ? Publications constantes, activité quotidienne, prise en compte du nombre de likes, autant de travers sur lesquels je vous apporte mon analyse.

Som Picture

Argentique vs Numérique

Conférence animée par Rémy Lapleige et Richard Dell'aiera

Dimanche 5 mai

10 H00

Rémy est cofondateur en 2013 de l’Association de photographie argentique Dans ta cuve ! Pourquoi faire de la photographie argentique en 2019 ? Rémy nous parle de photographie argentique, de procédés anciens et alternatifs et de photographie instantanée.

Richard Dell’aiera est photographe et artiste plasticien. Il se revendique d’une génération née avec « la télévision allumée en permanence », ce qui conditionnera ensuite selon lui son attrait pour l’image, couplé avec la fascination communicative de son père pour les grands peintres.
Sa pratique, d’abord multidisplinaire, s’oriente depuis plusieurs années vers la photographie et les pratiques numériques : manipulations et hybridations des médiums digitaux, usage de la 3D.

Rémy Lapleige

Musicophotographie

Projection & Musique

Photographie mon amour s’engage à soutenir les artistes et les jeunes talents en offrant aux photographes la possibilité de présenter leur travail aussi bien à un large public qu’à un jury composé d’artistes reconnus.

 

Entre exigence artistique et vitrine pour la création émergente, le festival Photographie mon amour a proposé une soirée de projection rythmée par l’échange et la découverte, le tout dans une ambiance sonore électronique, assurée par des artistes locaux présentant leurs créations musicales originales.

 

Le public était invité à rencontrer les photographes participants tout au long de la soirée.

C’était samedi 4 mai à 18h

Suite à un appel à candidatures national, 72 photographes ont été sélectionnés pour présenter leur série de photographies de 3 à 15 images.

Notre volonté est de réunir des artistes et de leur offrir des possibilités de rencontres et d’échanges avec le public, de défendre l’idée de partage et d’accessibilité immédiate.

Deux prix ont été décernés, un par le jury d’artistes, l’autre par le public.

Les deux photographes ou collectifs de photographes ont reçu chacun un bon d’achat de 250 € en matériel photographique et impressions.

Musicophotographie en quelques chiffres

3 ambiances sonores éléctro

Pour accompagner les photographies, une ambiance sonore électronique, assurée par des artistes locaux présentant leurs créations musicales originales.

 

Si Rituels, le dernier album de Zéro Degré, est plus électronique, il fait toujours autant la part belle aux cordes et mélodies mélancoliques portées par une voix blanche qui convoque l’intime.

Les influences principales n’ont pas changé – de la noirceur d’Arab Strap aux univers sonores contemplatifs de Hood et Boards of Canada – mais Zéro Degré pourra parfois rappeler l’ambiant de Kiasmos ou le psychédélisme d’un Flavien Berger.

 

S.H.I.Z.U.K.A. est le projet solo d’Antony Dokhac depuis 2003. L’artiste qui vit et travaille à Metz (Lorraine/France) navigue sous ce nom entre electronica abstraite et ambiences dark. L’important est de nourrir l’imagination et l’imaginaire. S.H.I.Z.U.K.A. fait parti du label Kito.Kat Records qui a permis notamment à plusieurs artistes reconnus aujourd’hui sur la scène indépendante, de publier leur premiers opus. Le leitmotiv de la structure est de donner vie à ses projets de façon autonome, avec une grande liberté artistique et intellectuelle dans le but d’assouvir son amour de la musique affranchie de toutes contraintes.

 

Mr Bios est le projet solo de Christophe Biache, membre actif du label Chez Kito Kat et aussi musicien au sein du duo Binary & Dyslexic et Komparce. Mr Bios a d’abord officié comme DJ au milieu des années 90. Cette expérience l’a naturellement poussé à composer ses propres morceaux troquant ses platines pour des synthétiseurs analogiques. Aux confins de l’ambient, de l’électro dub et de la techno minimale, Mr Bios imagine une musique riche et subtile, entremêlant des nappes synthétiques, des basses analogiques le tout relevé par un groove percussif.