Parcourez la ville et visitez les expositions photographiques visibles à Metz et dans son agglomération.
Exposition du 15 avril au 29 mai 2022
Place Saint-Vincent à Metz
Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h
Pour cette seconde édition, les organisateurs du festival vous présentent quatre expositions monographiques et une exposition collective.
Retrouvez à la basilique Saint-Vincent les œuvres de Julia Fullerton-Batten, Edouard Elias, Olivia Lavergne, Mathieu Asselin et une exposition proposée par PixxelCult présentant les photographies d’Angelika Perhoc, Alix Häfner et Kurt Schapper.
Exposition du 8 mars au 22 mai 2022
3 avenue Ney à Metz
Ouvert du mardi au samedi de 13h à 18h, dimanche de 14h à 18h
LEGACY, une vie de photographe-réalisateur
La singularité de Yann Arthus-Bertrand est sa capacité à transformer une idée en un projet concret, un projet qui fait sens et qu’il va travailler de façon obsessionnelle pendant plusieurs années. C’est ainsi que tout au long de sa carrière, il photographie, filme et interview, encore et encore, la terre, l’homme et les animaux. L’exposition propose une lecture, thématique plutôt que chronologique, des premières photographies prises au Kenya en montgolfière, aux bestiaux où les propriétaires posent avec leurs animaux, aux portraits des Français, et sur son grand projet « la Terre vue du ciel », un état des lieux du monde. Pendant ces nombreuses années à photographier la terre, il a vu changer la Terre. L’impact de l’homme se voit du ciel. Ce que donne à voir les photos, les experts et les scientifiques le disent en chiffres, et ils sont alarmants. Le leitmotiv du photographe : « agir rend heureux ». Avec ses photographies, ses films et la Fondation GoodPlanet, il œuvre à la sensibilisation du public et à l’élaboration de solutions concrètes en faveur d’un mode de vie plus responsable, plus respectueux de la planète et de ses habitants.
Exposition du 15 avril au 14 mai 2022
5 rue des Parmentiers à Metz
Ouvert jeudi, vendredi et samedi de 15h à 18h, et sur rendez-vous
Des milliers de fragments lumineux jaillissent d’explosions aux confins de l’univers, dix milliards d’année lumière avant d’arriver à nos yeux. Des petites étoiles qui continuent de s’éloigner comme en fuite. Des messages stellaires du passé comme des histoires partielles de nos origines lointaines.
Daeseok An développe un environnement plastique complexe et poétique inspiré par les recherches scientifiques et cosmologiques. L’univers est une source de réflexion et d’expérimentation inépuisable pour questionner les origines de la vie et lois qui la régissent.
En s’inspirant d’un conte coréen racontant la quête impossible d’un enfant qui désire attraper un arc-en-ciel oubliant le temps et sa vie, l’artiste situe cette expérience dans un contexte contemporain et ambigu en poursuivant cette fois un nuage nucléaire doux et moiré filant au-dessus d’une ville.
Octave Cowbell est un lieu d’exposition associatif historique et emblématique de la Région Grand Est. Depuis 2004, cette galerie a pour mission de diffuser la jeune création contemporaine sous toutes ses formes. Situé au 5 rue des parmentiers à Metz, Octave Cowbell est un appartement de 25 mètres carrés, aux murs blancs, éclairés au néon, avec une cheminée. On y accède par la fenêtre au moyen d’un petit escalier placé dans la rue.
En 2018, Octave Cowbell démarre un nouveau projet qui entend mener des réflexions sur la nature, le rapport de l’homme à l’environnement, la proximité des territoires, la contemplation du cosmos, tout en privilégiant les expériences de terrain. Les artistes invités ont en commun d’interroger l’origine des choses et des formes, les matériaux et leur devenir, la relation de l’homme au cadre naturel. Sous forme de collections soignées, de récoltes méticuleuses, de photographies, de dessins ou d’installations, ces expositions sont autant de variations sur la question du paysage, que celui-ci soit naturel ou artificiel, tellurique ou atmosphérique, fragile ou contraint.
Exposition du 5 mars au 4 juin 2022
8 rue de la Petite Boucherie à Metz
Ouvert du mercredi au samedi de 14h à 18h, vendredi de 10h à 13h
« Les loyautés » se présente sous la forme d’un corpus de photographies, de tracés et de découpes sur papier.
À partir d’albums de famille, je me suis intéressée aux gestes que je voyais se répéter d’un album à l’autre, d’une génération à l’autre. Me sont apparus des détails, des fragments que j’ai recadré, recomposant ainsi de nouvelles images.
Ces images, ensuite assemblées sous la forme de diptyques, mettent en relation deux corps à travers les années. Entre le noir et blanc et la couleur, le passé et le présent, ces photographies nous interrogent sur la transmission, ce qui nous lie, ce qui fait que l’on appartient au même clan. La multiplicité des vécus se retrouve fusionnée en un seul corps qui traverse les époques et les individus : le corps familial.
Ce corps familial, j’ai voulu en dessiner les contours, en tracer la silhouette à partir de photographies de groupe. Figés sur le papier, ces postures évoquent les alliances ou les distances qui s’opèrent inconsciemment au sein d’une famille.
Une autre partie du travail se déploie entre la photographie et la papier : ici, un papier découpé a été apposé sur l’image, de manière à révéler un geste in-vu, là un calque nous empêche de discerner correctement l’image.
Dans ce corpus d’images existent aussi des photographies solitaires, qui en elles seules condensent l’inconscient de nos relations familiales. La photographie a su saisir, à ce moment là, l’apparition de nos loyautés : pactes scellés d’un individu à un autre ou renoncement des corps à exprimer leur individualité.
La Conserverie, un lieu d’archives
Cette structure associative définit un point de vue, un point d’écoute, un point de rencontre dédié à la photographie dite de famille. À cette image qui appartient à chacun de nous. Celle qui, comme un vieux pull aimé et déformé par les années, a grandi avec nous.
Cette image qui délie la langue des émotions. Celle qui, parce que populaire, porte en elle les attributs complexes de notre histoire collective. Ces photographies qui nous dépassent un peu dans ce qu’elles veulent bien dire, montrer, souligner, dessiner. Celles qui, comme le souligne Michel Frizot, débordent d’elles-même. Elles font écho à notre imaginaire collectif. Avec elles, reste entre-ouvert l’accès à la mémoire des sentiments. Ici, on s’invite à cette table d’anniversaire, à cette descente de luge, à ce mariage. Là, au milieu de la table du dimanche pour en humer les odeurs.
L’album de photographies de famille ne donne pas de leçon, ne regarde pas trop de loin, de juge pas. Les protagonistes sont les deux pieds dans leur présent sans soucis de la page suivante et de leur futur. L’album est là, posé sur un étagère au fond d’un carton. Ouvert ou fermé. Sans intérêt pour le fait d’être déjà dans le passé.
Exposition du 9 avril au 25 juin 2022
Place du marché de la Chèvre à Metz
Ouvert du mercredi au samedi de 14h à 19h
“Essence”, travail de longue haleine qui a contribué à propulser Schlegel sur le devant de la scène, a pour objectif de capter l’essence primordiale des peuples et des cultures tribales dont les modes de vie sont menacés par le monde moderne. Cette série a conduit le photographe dans plus de 60 pays, de l’Ethiopie à l’Egypte en passant par la Namibie, le Kenya ou encore l’Afghanistan.
Jan C. Schlegel est né en 1965 en Forêt Noire (Allemagne). Il a découvert sa passion pour la photographie à l’âge de 14 ans dans le cadre d’un cours à l’école. Lauréat du concours Agfa, Schlegel participe à un séminaire du photographe Walter Schels à Munich. Ce dernier va lui transmettre sa ferveur pour les portraits en noir et blanc. Toni Schneiders devient le deuxième mentor important du jeune photographe. Après deux ans et demi d’apprentissage au Bodensee, Schlegel devient professionnel à 18 ans. Outre ses portraits, déclinés dans ses séries emblématiques “Essence”, “Tribes of our generation” et “Muses”, il a aussi travaillé sur l’architecture (“Brutalism”) et les différentes formes du vivant. Serpents et scorpions dans “Of fear and death”, animaux marins dans “Of aliens, mermaids and medusas”, ou encore papillons et insectes dans “Of monsters and dragons”. Par les cours qu’il prodigue, Schlegel est attaché à transmettre sa pratique aux étudiants qu’il emmène à travers l’Afrique et l’Asie, les guidant pour qu’ils découvrent leur propre façon de voir. Il a été présenté avec beaucoup de succès dans des foires d’art à Londres, Paris, New York, Singapour ou encore en Inde.
Adepte du temps long, Jan C. Schlegel travaille essentiellement à la chambre photographique (Linhof ou Ebony) sur film traditionnel Tmax 400. Mais c’est dans le secret de son laboratoire qu’il se transforme en magicien de la chambre noire. Refusant tout editing numérique, il sublime par des masquages les ombres et les détails de ses photos, effectuant tantôt des tirages platine, tantôt des tirages classiques sur Fomabrom variant 111. Il applique ensuite à chaque épreuve un virage partiel avec un mélange de sa composition, afin de donner à l’image sa dynamique intérieure et sa profondeur particulière. Un processus qui dure souvent plusieurs heures et donne au tirage son unicité. Un dernier virage à l’or est alors effectué pour terminer le processus, ce qui garantit une durée de vie maximale et améliore la profondeur dans les ombres.
Exposition du 15 avril au 29 mai 2022
dans les rues de Metz
À l’occasion du festival, l’association Photo-Forum de Metz organise un parcours photographique « Hors cadre » dans la ville. Une occasion pour les photographes de l’association de vous raconter leurs histoires sur les murs de la cité. Ouvrez l’œil, les vitrines et les façades deviennent, l’espace d’un temps, des cadres photographiques.
Les membres sortent du « cadre » traditionnel de la photographie et exposent une centaine de photos grand format sur les façades et vitrines du centre-ville ainsi qu’à l’espace mobilité LE MET’ place de la République. Pour relier les différents lieux d’exposition, utilisez le Mettis aux couleurs de l’événement.
Exposition du 23 avril au 8 mai 2022
Château de Courcelles à Montigny-Lès-Metz
Ouvert mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 14h à 18h
Vernissage samedi 23 avril à 11h
10 membres de Photo-Forum présentent leurs créations issues des workshops et masterclass proposés par l’association.
– Jean-Jacques COUTURIER : Feux follets. « Quand le feu, la nuit, le bruit et la lumière se conjuguent en une étrange mosaïque. »
– Dominique FERVEUR : We go. « Quel lieu plus qu’une gare est source de réminiscences ? »
– Serge HEIMLICH : Les femmes et le jazz, un accord majeur. « Il est juste, pour moi, de rendre hommage à celles qui, par leur courage, persévérance, talent et leur créativité réussissent à s’imposer dans un monde masculin. »
– Fabien HUSSLEIN : Game of Zones. « Temples de la consommation de masse, dont le fonctionnement est dicté par une logique du court-termisme et reposant sur le modèle révolu du « tout-bagnole », les zones commerciales sont aussi, pour moi, un sujet d’étude photographique. »
– Jean-Luc JOUBERT : Path. « Dans un voyage ce n’est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout… »
– Corentin MARTINE : B[a]P. « Le spectateur est invité à marcher dans mes pas aux abords de sites industriels. »
– RetMarkus : Pantha rei ou la fracture du temps qui défile. « Voyager à bord d’un TER nous place dans une situation en abîme. »
– Stéphane TINNES-KRAEMER : Bestial. « Quand humains et non humains se rencontrent dans la ville. »
– Michel TONON : Monochromies florales. « Photographier la flore autrement, en donner une interprétation personnelle et venir flirter avec le pictural et parfois même l’abstrait »
– Michel TONON : Duos. « Utiliser des fragments de nature et présenter en miroir deux visions d’une même réalité capturée par l’appareil photographique. »
– Morgane WAX : Corse 2002. « Redécouvrir ces photographies 20 ans plus tard pour accorder à l’adolescente que j’étais la compassion qu’elle mérite. »
Exposition du 24 avril au 17 juin 2022
Vernissage dimanche 24 avril à 11h
5ème volet de la série « Les imaginaires » parrainée par Nathalie Dolhen.
Guy PIODI : Hasard heureux
Redécouvrir ces images choisies uniquement sur le souvenir d’un instant, d’une lumière particulière, pour me rapprocher de l’état d’esprit du silence, de la mélancolie et de l’agréable ennui des natures mortes.
Il s’agit d’une recherche de beauté dans l’imperfection, en faisant volontairement abstraction des règles photographiques pour obtenir un choix de cœur.
L’appareil photo est l’outil parfait pour arrêter le flux du temps et a la capacité à capturer le réel et le transformer en éternité figée.
Accepter les images telles quelles, sans chercher quoi que ce soit de technique ou philosophique, juste prendre plaisir à les regarder et laisser son imagination faire son chemin.
Sébastien PIERRES : Vanités florales
C’est en observant des moisissures se former sur des légumes que j’ai développé une fascination pour les végétaux qui ont entamé le processus menant à leur disparition.
Toute matière subit cette lente déliquescence différemment. Les fleurs, d’apparence si fragile, gardent très longtemps leur éclat, leur beauté.
Pourtant, leur mort n’est pas vaine : elle sert de terreau fertile à la naissance de nouvelles fleurs, perpétuant ainsi le grand cycle de la vie.
Comme dans les peintures flamandes du XVIIe siècle, la lumière permet de faire émerger la beauté de l’obscurité. Toutefois, l’utilisation de procédés photographiques modernes m’a permis de rendre au mieux le paradoxe qu’incarnent ces fleurs : belles, avec des couleurs vives, toujours présentes mais déjà mortes, presque oubliées.
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